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Titre : La librairie Tanabe
Auteur : Miyabe Miyuki
Date : 1993
Nombre de pages : 222

  • L’intrigue

Monsieur Iwa, un vieil homme s’occupe, avec l’aide de son petit-fils, d’une librairie dans Tokyo.

Mais régulièrement, ils sont impliqués dans les histoires des clients qui leurs demandent des conseils. Grâce à leurs clairvoyances, ils essayent de jouer aux détectives amateurs et de résoudre les histoires de meurtres, ou les morts étranges qui se passent dans les environs de la librairie.

  • Ce que j’en ai pensé

Le club des Lectrices a choisi ce livre pour le mois d’octobre. Notre choix s’est porté sur un auteur japonais.

Ce livre fut une petite déception.
Autant le dire tout de suite, je me suis un peu ennuyée à la lecture des nouvelles.

Et pourtant, il y avait tout pour me plaire : Une librairie d’occasion, des affaires policières autour des livres, une atmosphère et une littérature que je ne connaissais pas (et que j’avais envie de découvrir).

Mais non. Cela n’a pas fonctionné.

En même temps, je m’attendais à autre chose : je m’attendais à une atmosphère plus…livresque, si je peux m’exprimer ainsi, à voir le libraire parler des livres, le voir les manipuler un peu plus, avoir des clients qui en parlent, des discussions sur l’amour du livre.
Dans ces nouvelles, j’avais un peu l’impression que monsieur Iwa faisait cela uniquement pour rendre service au fils de son meilleur ami et qu’il était plus commerçant que libraire. Je n’ai pas vraiment réussi à voir un amour du livre dans ce recueil.

Une chose m’a bien agacée…c’étaient les dialogues récurrents entre son petit-fils et lui…Cela faisait très  « 5 dernières minutes » d’un épisode d’une série, où il y a forcément le même gag décliné en plein de fois : le petit fils fait une plaisanterie sur la vieillesse de son grand-père, celui-ci lui envoie une claque (que l’autre arrive oui ou non à éviter) et cela finit par une phrase du genre « c’est vraiment un bon à rien / garnement … »

Peut-être que je suis un peu trop sévère…mais vraiment, à la fin, j’en avais un peu assez et j’aurais aimé qu’ils changent un peu de chanson.

Il est composé de 5 nouvelles.
Je ne vais pas en parler (ce sont des policiers, autant éviter de parler de la fin), mais j’avais deviné le dénouement pour trois des nouvelles.

Sinon pour le reste…je ne sais même pas quoi en dire. Ce n’est pas que je n’ai pas aimé, mais je suis restée indifférente au récit. Le style, le fond n’a pas réussi à me toucher. Au contraire, il m’agaçait et j’ai eu envie de finir le plus vite possible ce recueil.

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Bref, une petite déception que je ne conseille pas…j’ai hâte de voir ce que le Club en a pensé…

  • Extrait

Les étagères du magasin accueillaient en général des publications distrayantes, toutes de bonnes qualité. Les romans y cotoyaient les manuels pédagogiques. On pouvait choisir entre une méthode d’apprentissage de la peinture et des contes pour enfants. Les clients venaient ici pour rêver et se faire plaisir.