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Titre : 43, rue du vieux-cimetière : 1 Trépassez votre chemin ; 2 Il faudra me passer sur le corps ; 3. Jusqu’à ce que la morsure nous sépare ; 4. Le fantôme hante toujours deux fois
Auteure et Illustratrice : Kate et M. Sarah Klise
Date : 2009 ; 2009 ; 2011 ; 2012
Nombre de pages : 162 ; 126 ; 130 ; 147
Age :  à partir de 9 ans

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  • L’intrigue

Ignace Bronchon est un auteur de séries pour enfants. Mais cela fait 20 ans qu’il n’a pas écrit une seule ligne et il espère pouvoir rapidement terminer le treizième volume de sa série, pour gagner un peu d’argent. Il décide de changer d’air et de s’installer dans une vieille demeure victorienne du 43, rue du Vieux-Cimetière d’une petite ville. Sûr de lui, il l’a loué avec ces derniers sous pour tout l’été.

C’est donc horrifié qu’il s’aperçoit qu’il est noté dans son contrat qu’il doit cohabiter avec Lester, le fils des propriétaires et avec Adèle I. Vranstock. L’ancienne propriétaire qui a d’ailleurs construit ce manoir.
Adèle I. Vranstock qui est morte depuis plusieurs décennies…autrement dit, avec le fantôme d’Adèle.

  • Ce que j’en ai pensé

C’est grâce au blog des Livres des livres! que j’ai eu envie de lire les 4 tomes de cette saga! Et j’ai passé un très bon moment!

Ce qui est déjà très agréable et original, c’est le genre et le style de ces roman :
Ce n’est pas une narration au sens classique du terme : ces romans sont uniquement constitués de lettres, morceaux de journaux, petits mots ou flyers, des dessins…

Voici quelques exemples :

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Les enfants doivent certainement apprécier cela et avoir l’impression d’avoir moins de choses à lire et d’être!

De plus, ce qui m’a plu, c’est l’originalité de cette histoire, tout d’abord, comme déjà dit par la forme du texte, mais aussi par le fond. Dans les romans pour enfants, souvent, les fantômes servent plus à faire peur qu’autre chose. Ici, Adèle habite dans cette maison, « hante » la ville, mais cela ne pose pas vraiment de problème à Lester, qui la connait depuis tout petit! Et puis cette cohabitation est tout de même très drôle!

Ces petits tomes sont frais, plein d’humour, de fantaisies…je n’ai vraiment pas regretté ma lecture! J’avais pris le premier, comme ça, pour essayer et je me suis jetée sur la suite que j’ai dévoré en deux jours!

 

Tome 1 : Trépassez votre chemin

Ce premier tome était très prometteur! J’ai regretté de ne pas avoir tout de suite emprunté les autres tomes pour pouvoir les enchaîner et continuer à suivre les aventures de ses trois personnages!

Comme toujours, ce premier tome sert à mettre en place l’intrigue pour les futures tomes :
Ignace Brochon arrive donc et est fort mécontent de se retrouver dans cette vieille maison avec cet enfant et un chat. Et surtout il ne croit pas du tout à l’existence des fantômes. C’est donc avec stupéfaction qu’il va découvrir l’existence d’Adèle!

A la fin de ce tome, les trois personnages sont amis.

J’ai beaucoup aimé qu’Adèle aille « emprunter » les livres à la bibliothèque. Je dois avouer que je me suis marrée comme une bossue quand le bibliothécaire expliquait de le journal qu’emprunter les livres étaient gratuits et que tout ce qu’il fallait faire, c’est avoir une carte de bibliothèque!

[Attention, à partir de maintenant, je raconte des éléments des tomes suivants! ]

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Tome 2 : Il faudra me passer sur le corps

Nous retrouvons donc nos trois héros formant une belle petite famille assez inhabituelle.

Tellement inhabituelle qu’elle n’est pas du goût de tous. Un enfant qui vit avec un adulte qui ne lui est en rien proche et un fantôme, c’est vrai qu’il y a de quoi s’inquiéter un peu tout de même…

Le MIASME donc (Mouvement International Autoritaire pour la Sauvegarde Morale de nos Enfants pour ceux qui ne connaissent pas^^), dirigé par le désolant Dick Tatter, a décrété que Lester ne pouvait plus rester sans ses véritables parents avec Ignace.

Ici, ce sont les excès qu’un dirigeant peut commettre qui sont mis en avant : la suppression Halloween parce que cela donne des caries, la suppression des histoires de sorciers parce que ce n’est pas sérieux, la suppression des familles qui sortent du schéma classique.
D’ailleurs le personnage s’appelle Dick Tatter, même son prénom rappelle les dictateurs.

Ignace tente donc de convaincre que Lester est parfaitement heureux avec lui et Adèle, mais Lester est tout de même retiré de sa garde. Adèle et Ignace sont donc bien décidé à récupérer le petit garçon.

Si on peut se dire que la résolution de l’affaire est un peu…simple?( même si j’ai beaucoup aimé le rôle du bibliobus!), on s’amuse bien tout de même dans ce roman et je me suis donc jetée sur le tome suivant.

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Tome 3 : Jusqu’à ce que la morsure nous sépare

Je peux dire que ce tome est mon préféré pour le moment!

Un chien fait son apparition au manoir et Lester est ravi! Adèle et Ignace par contre, beaucoup moins…Adèle est un « fantôme » à chat et Ignace est fatigué, étant donné que le chien, dont le nom est Secret hurle à la mort toutes les nuits.

Pourquoi est-ce que Secret aboie?

En parallèle de cette histoire, il y a aussi le vieux Placid Mac Abbey, qui est mort. Mais avant de mourir, il a mis en place un jeu de piste pour ses deux héritiers qui se détestent : le but, retrouver son héritage et les rapprocher.
Lester (ainsi que toute la ville) va se retrouver mêler à cette chasse au testament.

J’ai beaucoup aimé le jeu de piste et la découverte des pièces rares dans toute la ville. J’ai trouvé cela très drôle et bien trouvé! Dans ces tomes, les fantômes sont un peu plus en arrière plan, mais on prend beaucoup de plaisir à suivre le récit tout de même.

Peut-être un peu trop moraliseur à la fin, mais bon, on ne va pas bouder son plaisir. Et puis, il ne faut pas oublier qu’on s’adresse à un enfant de 8 ans, donc les subtilités ne sont peut-être pas de mise.

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Tome 4 : La fantôme hante toujours deux fois 

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas beaucoup aimé ce roman-là. J’ai été déçue…

Le manoir Vrastock est sens dessus-dessous depuis que la nouvelle est tombée : le bureau de poste va fermer et être remplacé par une nouvelle invention le « Vexto », une sorte de masque qui remplacera tout : le courrier, les livres, les sèche-cheveux et même les portes de garages!

Mais c’est sans compter le mystérieux propriétaire de la boite postale n°5, qui veut sauver le bureau de poste et envoie des lettres inquiétantes au manoir. Lester lui, est pro-technologie et voudrait un portable, alors qu’Adèle est farouchement contre et admiratrice des lettres.

Alors que j’ai vraiment apprécié le ton léger et décalé des autres tomes, ici, j’ai trouvé que l’auteure en faisait beaucoup trop. Évidemment, le principe même du livre est assez caricatural,le but est de faire rire, seulement ici, il n’y a vraiment pas de demie-mesure.

C’est très anti-numérique et nouvelles technologies. On a tout : l’ado accro au téléphone portable et aux textos qui parlent en language-sms, qui ne lit plus, qui n’a pas de « véritables amis qu’on s’acquiert grâce à la lettre manuscrite », le méchant ministre qui veut anéantir l’écrit, la noblesse de l’écriture et du courrier…

Disons qu’on peut expliquer aux enfants qu’avoir un portable et un ordinateur, c’est génial, mais qu’il ne faut pas passer son temps dessus. Qu’il faut varier les activités. C’est aussi simple que ça.

J’ai trouvé dommage que cela soit aussi noir et blanc.

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Une série que j’ai beaucoup apprécié (sauf le dernier tome à cause du sujet) et que je conseille vivement! Dès 9 ans.

  • Extrait

J’écris des livres pour enfants mais cela ne veut pas dire que j’ai envie de voir ou d’entendre ces espèces de petits monstres quand j’essaie de travailler.