Et voilà, l’été est définitivement terminé et nous arrivons à l’automne, que j’attendais avec impatience depuis plusieurs mois.

Enfin, enfin, nous avons pu emménager dans notre maison, enfin nous avons un jardin, du calme et du silence – du vrai silence – et une certaine sérénité qui revient tout doucement. Après ces deux années dans cette rue tellement bruyante, cela fait un bien fou.

On s’est très vite débarrassé des cartons, tout installé pour trouver une routine le plus rapidement possible j’ai donc enfin récupéré ma PAL et à la fin du mois, j’ai même eu le temps de ranger et classer mes livres.
On a eu de la chance, il y a eu quelques belles journées, du soleil, de la chaleur et on a passé de longues après-midi et matinées dans le jardin à profiter.

Autre grand événement du mois, mon Cadet, mon Tout-Petit n’est plus tout à fait un Tout-Petit, puisqu’il a eu un an. Un an déjà. Je n’ai pas vu cette année passer de ce point de vue là. Et pour fêter cela, il nous fait ses premiers pas tout timides…avant de retomber lourdement et décider que le quatre pattes, c’est bien aussi^^.

J’aurais assez peu lu durant ce mois, je n’avais tout simplement pas la tête à ça. Entre l’emménagement, les cartons, les travaux, les papiers et autres…je ne me suis pas vraiment arrêtée et j’ai pu enfin me poser vers le 25 du mois.

Mais j’ai relu quelques livres, avec plaisir, sans prise de tête, en sachant ce qui allait se produire.

J’ai donc lu 12 livres, dont trois relectures, 2 sur liseuses et 3 BDs.

Lectures agréables

  • Un Océan d’amour – Lupano et Panaccione (BD)
  • Sauveur & fils Saison 2 – Marie-Aude Murail (Liseuse)
  • Morwenna – Jo Walton

Ni agréable ni désagréable 

  • Le Secret de la manufacture de chaussettes inusables – Annie Barrows (Liseuse)
  • Touriste – Julien Blanc-Gras et Mademoiselle Caroline (BD)
  • Mères anonymes – Gwendoline Raisson et Magali Le Huche (BD)
  • Rêves oubliés – Léonor de Récondo
  • La Maladroite – Alexandre Seurat

Déception

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Un bilan assez médiocre donc…après un mois d’août plutôt faste en belles lectures, j’ai enchaîné les livres assez bofs ou pas extraordinaires. J’espère bien qu’octobre me réserve de plus belles surprises!

Mais de toute manière, je n’avais pas vraiment la tête à lire, j’étais dans le déménagement et dans rien d’autre. D’ailleurs, c’est bien simple, j’ai à peine touché au blog durant ce mois-ci. Heureusement que j’avais prévu et programmé des articles de lectures durant le mois d’août!

Une semaine après notre installation, nous sommes allés nous inscrire à la médiathèque de notre ville. Tout près de chez moi (accessible à pied quoi) se trouve une petite annexe (qui est plutôt bien fournie en jeunesse, beaucoup moins bien en adulte), plus loin se trouve la médiathèque officielle.
Comme je souhaite toujours emprunter peu pour lire ma PAL, pour le moment, je vais me contenter de l’annexe. J’y ai d’ailleurs trouvé les trois BDs que j’ai lu du mois.

Je vous ai dit que j’ai relu trois livres durant ce mois, à savoir L’Annonce de Marie-Hélène Lafon, que j’aime de plus en plus à chaque lecture, Au bon roman de Laurence Cossé et 84, Charing Cross Road d’Helene Hanff.
Trois très bons livres, que j’aime relire de temps en temps.

Il y a donc eu sinon deux jolies lectures durant ce mois, tout d’abord le deuxième tome de Sauveur & fils de Marie-Aude Murail, que j’ai beaucoup apprécié, on continue sur la note positive du premier tome en tout cas.

Ensuite j’ai enfin pu lire et apprécier la bande-dessinée Un océan d’amour de Lupano et Panaccione. J’ai eu l’impression de passer mon temps à voir cette BD partout sur les réseaux sociaux et les bibliothèques où j’allais ne semblaient jamais l’avoir en rayon. Je l’ai donc lu et j’ai passé un très bon moment!

Et à la toute fin du mois, j’ai terminé in extremis pour le bilan le roman Morwenna de Jo Walton, un roman assez étrange, original, une jolie lecture énigmatique pour moi. Cela m’a plu, il n’y a pas de doute, malgré les côtés étranges.

Voilà, sinon le reste était pour moi pas génial, voir même à oublier rapidement.
Je ne me suis pas encore attaquée aux livres de la rentrée littéraire, mais j’espère pouvoir m’y mettre en octobre!

Je vous souhaite en tout cas un excellent mois d’octobre et de très belles lectures

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Pour le mois de septembre, j’ai eu à lire Histoire d’un juif errant de Jean D’Ormesson, que je n’ai pas vraiment aimé (le critique arrive d’ici quelques jours).

Trop long, trop bavard, j’ai été rapidement saoulé par ce roman et j’ai été ravie de le terminer et de le retirer de ma PAL.

 

Pour le mois d’octobre, je vais devoir lire Histoire de ma vie de George Sand, ce qui est en fait son autobiographie.

Une amie de fac m’en avait longuement chanté les louanges il y a quelques années et je me l’étais donc procurée…sans jamais le lire…Ce sera donc pour ce mois-ci!

 

 

 

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Livres non chroniqués du mois de septembre

Touriste – Julien Blanc-Gras et Mademoiselle Caroline
Cette bande-dessinée est l’adaptation du roman éponyme de Julien Blanc- Gras. Celui-ci nous raconte et montre sa manière de vivre et de voyager à travers les pays, en fuyant les points très touristiques et en vivant pendant plusieurs jours dans les villes qu’il visite pour s’imprégner vraiment de l’ambiance du pays.
J’ai apprécié le dessin, mais j’aimais bien lire parfois le blog de Mademoiselle Caroline. L’histoire en elle-même est sympa, mais bon…je n’ai pas été transcendée du tout, loin de là, cela ne m’a même pas donné envie de lire le livre.
Certaines situations sont criantes de vérité, d’autres très drôles, mais je ne sais pas…je l’ai lu rapidement et je ne pense pas le garder en tête longtemps. Une rencontre ratée en ce qui me concerne. 

Mères anonymes – Gwendoline Raisson et Magali Le Huche
L’héroïne de cette BD, mère d’un petit garçon va aux réunion s de mères anonymes, afin de souffler un peu et de pouvoir partager ses déboires de maternité.
Je ne sais pas trop quoi penser de cette BD…je l’ai trouvé assez triste en fait.
Je ne nie pas (oh non je ne le nie pas du tout, loin de là) que la maternité ne soit que joie et bonheur et félicité (la maternité, c’est aussi le marre-de-marre, la fatigue, l’horreur et l’angoisse et encore, je n’en suis qu’au début), mais je l’ai trouvé assez sombre et triste, cette vision.
J’ai trouvé ces femmes seules et sans aide et ressources pour aller mieux (des proches, des pères ou de la société) . D’où l’intérêt de ces mères anonymes, qui doivent certainement les aider, mais je ne me suis pas vraiment reconnue dans les réunions (les scènes à côté par contre oui).
Il est vrai que notre société dépeint une vision de la maternité où la maman doit être super-maman, femme et amante quand même et worcking-girl en talons, sans jamais se plaindre, sans kilos en trop et toujours avec la pêche pour faire du montessori les week-ends, mais sans oublier de sortir le soir en plus avec les copines et que forcément, cette vision étant du grand n’importe quoi, il est bien de voir des livres qui parlent aussi de tous les points négatifs ou au moins difficiles de la parentalité. Mais là, j’ai trouvé cela plutôt triste que drôle.

Rêves oubliés – Léonor de Récondo
En 1936, la Guerre Civile en Espagne force Ama, sa femme et ses trois enfants à fuir en France. Rapidement, ils comprennent qu’un retour ne sera pas possible avant longtemps et ils essayent tant bien que mal de se faire une place et de commencer une vie d’immigrés forcés.
Je ne sais pas…depuis mon émerveillement de Pietra Viva, je n’arrive pas à retrouver ce que j’ai tellement aimé chez cette auteure. Je crois que j’en attends trop à chaque fois.
Je n’ai pas grand chose à reprocher à ce roman, mais cela ne m’a pas touché plus que cela…j’ai trouvé cela assez décousu, sans fil conducteur, avec une fin brusque. La thématique – comme pour chacun de ses romans d’ailleurs – était pourtant intéressantes, mais clairement, cela n’a pas fonctionné pour moi. Dommage. Je vais arrêter pendant quelque temps d’essayer je pense.

La Maladroite d’Alexandre Seurat
Ce premier roman s’est inspiré du fait divers de la petite Fiona, maltraitée depuis toujours et finalement tuée par ses parents, qui ont tenté de déguiser cela en disparition, avant d’être confronté par la police.
Il s’agit de monologues des différents témoins de ce meurtre, la famille, les enseignants, services sociaux ou encore force de l’ordre et qui reconstitue l’affaire.
Ce livre a beaucoup fait parler de lui en septembre dernier, lors de sa sortie. Je n’avais pas vraiment envie de le lire.
Mais, il y a quelques semaines, en le trouvant sur une étagère à la médiathèque, je me suis dit que ce serait bête de rater cette occasion. La prochaine fois, je saurais mieux.

Ce livre n’était pas pour moi. Je n’ai pas grand chose à lui reprocher – à part surfer sur un fait divers aussi ignoble, mais es-ce que finalement, cela ne donne pas une certaine voix à la victime et une forme de reconnaissance de son calvaire?– l’écriture n’est pas désagréable, cette manière de faire des monologues est plutôt intéressante et l’histoire est pour le moins très prenante. C’est plutôt le contenu qui m’a beaucoup dérangé.

Déjà au moment du fait divers, je ne comprenais pas comment on avait fait pour en arriver là, alors que tout le monde savait, qu’on avait des preuves visibles.
La faute à qui? Aux services sociaux beaucoup trop lents et empêtrer dans la paperasses et les protocoles? Aux médecins qui face à 17 cicatrices sur le corps n’ont pas tiré les bonnes sonnettes d’alarmes? Aux forces de l’ordre, qui, lors de la première interrogation n’ont pas réussi à faire avouer ou la fillette ou les parents? Tous ont beaucoup de mal à se confronter à leurs doutes et leurs culpabilités et c’est vraiment désagréable à lire les excuses qu’ils essayent tant bien que mal de s’inventer.
Ce livre m’a mise tellement mal à l’aise, tellement mal que j’aurais mieux fait de l’arrêter immédiatement.